Un journaliste c’est celui qui à un contrat de travail mais la grosse majorité il n’en a pas. En effet, les journaux n’ont généralement pas les moyens pour se payer leurs propres journalistes car un journaliste mensuellement coûte excessivement cher. Ainsi, ils sont payés à la « pige » c'est-à-dire à l’article. Cela permet à l’entreprise d’avoir moins de charges salariales.
La loi du 25 Mars 1935 portant sur le statut des journalistes professionnels, a donné un statut juridique aux journalistes. Mais, cette loi a aujourd’hui été codifié et constitue les articles L 761-1 à L 761-16 du Code du Travail Français.
L’article L761-2 du code du Travail définit le journaliste.
Le journaliste professionnel est celui qui a pour occupation principale, régulière et rétribuée l'exercice de sa profession dans une ou plusieurs publications quotidiennes ou périodiques ou dans une ou plusieurs agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources.
Le correspondant, qu'il travaille sur le territoire français ou à l'étranger, est un journaliste professionnel s'il reçoit des appointements fixes et remplit les conditions prévues au paragraphe précédent. (…)
On pourrait se poser la question suivante « Comment, un juge vérifie si le journaliste est bien un journaliste professionnel ? » Le journaliste doit rapporter par tous les moyens qu’il est un journaliste professionnel. Quand cela est admis, alors on peut utiliser la présomption de contrat de travail de l’alinéa 4 art L761-2. « Toute convention par laquelle une entreprise de presse s'assure, moyennant rémunération, le concours d'un journaliste professionnel au sens du premier alinéa du présent article est présumée être un contrat de travail. Cette présomption subsiste quels que soient le mode et le montant de la rémunération ainsi que la qualification donnée à la convention par les parties. »
Cela palie le fait qu’il n’y a pas de contrat de travail. Par contre si un journaliste rédige des articles pour 2 journaux, avec le même nombre d’article. Le journaliste aura donc deux contrats. Mais généralement on trouve quand même une petite différence et le juge en fait primer un sur l’autre.
L’alinéa 3 de l’article L761-2 énonce les personnes qui sont assimilées aux journalistes professionnels « les collaborateurs directs de la rédaction : rédacteurs-traducteurs, sténographes-rédacteurs, rédacteurs-reviseurs, reporters-dessinateurs, reporters-photographes, à l'exclusion des agents de publicité et de tous ceux qui n'apportent, à un titre quelconque qu'une collaboration occasionnelle. »
Le journaliste indépendant est celui qui est libre, il est totalement libre. Ainsi, il n’appartient à aucun journal. Il écrit et vend son texte à un journal. Etant payé à l’article, il a la lourde responsabilité d’un travail sans surveillance ni horaires, mais il bénéficie d’une totale liberté et peut multiplier les sujets traités. Ses satisfactions : organiser son emploi du temps comme il l’entend, contacter les titres qui l’intéressent, varier les plaisirs, prendre un jour de repos quand il le souhaite, ne pas être soumis à des contraintes de temps et de hiérarchie.
Presque 95% des journalistes sont des salariés, il existe donc un lien de subordination. Le journaliste est totalement libre alors qu’il obéit à un directeur, comment peut-on dire qu’il est libre dans ce cas… Un salarié d’un travail intellectuel, pour qu’il exerce véritablement celui-ci doit avoir une certaine indépendance mais pas forcément sur tout.
Il existe différents type de journaliste, le journaliste d’entreprise, Journaliste en ligne, Journaliste pour une émission, Journaliste reporter d’images, Journaliste sportif etc …